Auteur : Laurent Massol, responsable de la société LED Engineering Development
Paragraphes de l'article
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1.Introduction générale |
1. Introduction générale
Depuis l’apparition des LEDs de puissance (>0,25W) à la fin des années 90 et notamment les LEDs blanches, l’optique dans différents domaines à connu une évolution spectaculaire. Ainsi, l’efficacité de ces composants, leurs dimensions et leurs modes de d’alimentation ont permis de développer et/ou d’améliorer les applications d’éclairage utilisant jusque là d’anciennes technologies (incandescence, décharges haute et basse pression).
L’électronique associée à ces nouveaux composants (les LEDs) a elle aussi du s’adapter et proposer de nouvelles solutions, afin de suivre cette forte croissance, de permettre le développement de nouvelles solutions optiques et surtout, de préserver les performances optiques des LEDs par un mode d’alimentation optimisé.
Dans ce document, nous allons présenter les deux modes d’alimentation les plus couramment utilisés, le pilotage des LEDs en courant continu et en courant pulsé.
Néanmoins, il est important de noter que bon nombre d’applications à LEDs utilisent un mode de pilotage en tension, c’est-à-dire que le système de gestion électronique ne s’attache pas à maîtriser le courant qui traverse la LED (ce qui devrait être fait), mais qui évalue ce courant par rapport à la tension (stable) qu’il applique aux bornes des composants.
Ces systèmes sont parfois plus robustes et ont des durées de vie supérieure aux systèmes souvent plus complexes que sont les pilotages en courant, mais ils ont également de gros désavantages. Ainsi, une petite augmentation de tension aux bornes d’une LED peut entraîner une importante variation de courant qui la traverse. De plus, les LEDs sont triées en luminosité et en flux pour un courant donné et ont des tensions de fonctionnement (Vf) différentes les unes des autres même au sein d’un même lot.
Ces considérations et ce mode de pilotage en tension seront discutés dans un autre document.