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L'éclairage est une science à première vue simple et accessible à tous car tout le monde sait changer une lampe et effectuer des diagnostics tels que "la lampe est cassé" ou encore "cette ampoule n'est pas adaptée à la puissance indiquée sur le luminaire". Mais le grand public ignore souvent presque tout sur les sources lumineuses et la théorie de l'éclairage.
La rubrique sur l'éclairage comporte deux branches principales:
La théorie de l'éclairage est basée sur la perception des couleurs par l'œil. En effet l'œil est un capteur qui envoie au cerveau les informations qu'il recueille. La constitution de l'œil explique pour beaucoup les raisons des notions qui sont utilisées. Par exemple l'œill est un capteur qui discrimine certaines longueurs d'ondes. Il faut donc tenir compte de cette caractéristique pour conceptualiser la notion de couleur, d'intensité lumineuse ou encore de contraste.
Il existe différents types de sources lumineuses mais, en fait, peu de familles existent : certaines fonctionnent sur le principe de l'incandescence et d'autres sur le principe de la luminescence.
L'éclairage consomme beaucoup d'énergie. Dans le cadre du développement durable il est nécessaire d'améliorer au maximum le rendement lumineux ou énergétique des sources utilisées. Car pour 1W d'énergie électrique utilisé, une source de meilleur rendement émettra plus de lumière.
L'impact d'une modification du rendement d'une source énergétique, via un remplacement par exemple, a des conséquences directes et indirectes. Il se trouve que ces conséquences indirectes sont parfois et même souvent plus importantes que les conséquences directes.
Conséquences directes : le rendement étant amélioré, la consommation d'énergie est réduite à flux lumineux identique.
Conséquences indirectes : l'augmentation du rendement passe quasi systématiquement par une réduction des émissions infrarouges puisque les lampes à filament sont substituées par des lampes à fluorescence. Il s'en suit que les climatiseurs devront contrer moins de quantité de chaleur qu'auparavant. Ils consommeront donc moins d'énergie.
Toutes ces baisses de consommation électrique réduisent les besoins énergétiques. Les lignes électriques peuvent alors être réduites, les centrales de production peuvent fournir moins d'énergie. Les besoins en carburants sont donc réduits ce qui permet des économies d'énergie du fait de la réduction des transports de matière mais aussi d'extraction et de prospection.
On pourrait continuer ce fil logique mais aussi le complexifier car chaque conséquence a des causes et certains événements possèdent pour causes ce que d'autres possèdent comme conséquences...
L'optimisation du rendement d'un système d'éclairage a donc des implications indirectes non négligeables. Il faut également, et c'est le côté négatif de la chose, considérer les conséquences indirectes néfastes telles que l'augmentation des rejets de mercure du fait de l'utilisation des tubes fluorescents.
L'enjeu est colossal et le rôle des LEDs n'y est pas mineur. Surtout si l'on regarde à long terme. Les lampes à décharge ne pourront pas suffire à elles seules à résoudre les problèmes énergétiques auxquels nous seront confrontés. Les LEDs feront prévaloir, dans une plus grande mesure que de nos jours, leurs différences.
La consommation électrique Française a été, en 2006, de 478,4 TWh (T=Téra=1012). Avec un pic de 86 280 MW le 27/01/2006. Une part non négligeable a été employée pour l'éclairage, notamment si l'on considère les particuliers. En effet les dépenses énergétiques sont proportionnellement plus importantes chez les particuliers que dans les entreprises ou les administrations du fait du peu d'utilisation des sources à haut rendement énergétique.