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Les premières LEDs mises au point émettaient dans l'infra rouge, et ce n'est qu'en 2962 que Nick Holonyak Jr, de la compagnie de General Electric, a développé une LED émettant dans le domaine visible.
Les LEDs rouges furent les premières à apparaitre. D'autres couleurs, l'orange, le vert... suivirent assez rapidement. Mais d'autres couleurs, comme le bleu, tardèrent à être mises sur le marché. En effet, ce n'est que dans les année 90 qu'elles furent commercialisées. Cela est du à la difficulté de produire du bleu avec un matériau semi conducteur. Il n'est donc pas aussi aisé de produire une LED rouge qu'un LED bleue.
La couleur d'une LED correspond, en première approximation, à une longueur d'onde*. La longueur d'onde est associée au gap [eV] via la formule ci-contre :
Formulaire de calcul qui permet de calculer le gap en fonction de la longueur d'onde et inversement
Sachant que Λ=[λ1,λ2]=[380,780] nm on a EgЄ[1.5,3.3]
Concrètement ce gap correspond à une distance géométrique, directement liée à la maille cristalline du matériaux électroluminescent. Il est plus aisé de réaliser des LEDs avec un petit gap car un grand gap est plus difficile à maitriser. Donc il est logique que les LEDs UV, au faible gap par rapport aux LEDs du domaine visible, aient posé des problèmes aux laboratoires.
En outre, ce type de LED s''abime du fait du rayonnement UV. En effet, les ultra violets attaquent la résine époxy et l'opacifie.
Exemple d'application
L'insolation de plaques pré sensibilisées. En effet les tubes fluorescents UV génèrent beaucoup de chaleur, ce qui est nuisible. Les LEDs UV ont l'avantage de posséder un spectre très fin aux alentour des 400nm, ce qui leur permet de ne pas émettre d'infrarouges et de la chaleur.
*En effet pour caractériser entièrement la couleur d'une LED il faut connaitre divers paramètres comme la largeur Δλ, la longueur d'onde dominante mais aussi sa pureté.