Pour rappel, le phosphore absorbe une partie de la lumière bleue et la convertit en lumière jaune. Le mélange du bleu et du jaune donne naissance au blanc.
Cette méthode a tendance à produire un blanc dont la température de couleur est différente en fonction de l'angle d'incidence. Concrètement, entre la tache centrale et la périphérie, la température de couleur varie.
Ceci se traduit par le phénomène suivant :
Si l'on trace la température de couleur en fonction de l'angle d'incidence du faisceau, on obtient une allure (à l'œil!) qui semble se rapprocher du graphe rouge. Les LED blanches récentes présentent une variation de leur température de couleur qui suit le graphe bleu (du moins c'est ce que les fabriquants annoncent). La température de couleur est donc quasi constante lorsqu'on éclairage une plaque blanche.
Les LED récentes de qualité ne possèdent pas ce type d'imperfections. Néanmoins de nombreux produits grand public à base de LED blanches présentent ce problème. La photo a d'ailleurs été prise en éclairant un mur blanc avec une lampe frontale à LED achetée en 2007 d'une marque très connue. Je ne la citerai pas pour ne pas lui faire de publicité (en effet cette marque n'a pas daignée répondre à l'équipe de www.led-fr.net il y a maintenant plus d'un an lorsqu'on on lui avait proposé la réalisation d'un article).
Les lampes à LED qui intègrent des LEDs dont le blanc n'est pas homogène présentent un rendu médiocre, notamment lorsque ces lampes sont utilisées pour de l'éclairage d'accentuation.
Articles connexes
LEDs blanches - Technologies à phosphores
LEDs blanches et éclairage général : quel potentiel et quels problèmes ?
Spectre d'une LED blanche