Ce type d'alimentation est réalisée lorsqu'on branche directement une LED aux bornes d'une pile. Lorsqu'on trace les caractéristique courant-tension des deux composants (la LED et la pile), on aboutit à un point de fonctionnement qui n'est pas l'infini. Il en résulte que le système fonctionne.
Toutefois, les LEDs, même prises au sein d'un même lot, présentent des caractéristiques courant-tension différentes. Ceci aboutit à trois points de fonctionnement distincts et même relativement éloignés les uns des autres. Le schéma suivant illustre ce fait :
Une LED est alimentée au courant désiré (350 mA) alors que els autres le sont à 100 mA et 700 mA. Soit un rapport de 7 ! Ce schéma n'est qu'une illustration, et il peut arriver d'aboutir à des rapports bien supérieurs... Il en résulte des grosses variations de luminosité entre les LEDs intégrées au système. Ce type de fonctionnement ne peut pas être accepté dans de nombreuses applications.
Nota Bene
Dans cet article on considère que l'on possède une source de tension parfaite et que le circuit ne possède pas de composants résistifs, ce qui n'arrive jamais saut à travailler avec des supraconducteurs et des alimentations de la NASA. C'est pour cette raison que dans la pratique on est dans le cas d'une source de tension possédant une résistance en série. Mais si on prend le parti de ne pas mettre résistance, on se repose sur la résistance interne du générateur, qui peut être faible...